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LONDON, 1940.

Londres, 1940. Les radars et la volonté farouche du peuple anglais derrière leur Premier ministre avaient eu raison de la détermination des nazis. 100 000 bombes explosives et plus d’un million de bombes incendiaires avaient heurté le sol britannique, notamment la nuit, durant une période de 2 mois. 23 000 civils ne s'en relevèrent pas. Même le West End, considéré le quartier chic de Londres, et Buckingham Palace eurent leur lot de terreur. 

Le raid du 7 septembre 1940 était le premier d'une longue série qui devait se prolonger, presque sans discontinuer, jusqu'au 12 novembre . Il n'y eut, en tout et pour tout, que dix nuits de répit. Continuellement, des formations de 150 à 300 bombardiers se relayaient pour annihiler les capacités de résistance des habitants de la grande cité anglaise. Pour Londres, l'attaque du vendredi 7 septembre fut une véritable catastrophe. Les 384 bombardiers à croix gammée, qu'escortaient plusieurs centaines de chasseurs, débordèrent littéralement la défense britannique. Le FIGHTER COMMAND (défense antiaérienne anglaise) ne réussit à détruire que huit appareils allemands.

La journée du lendemain, samedi 8 septembre, fut nommée 'black saturday' : durant cette seule journée, 430 personnes furent tuées et plus de 1 600  grièvement blessées. Les hôpitaux, lorsqu'ils n'étaient pas bombardés, étaient saturés. Durant cette journée du 8 septembre, Winston CHURCHILL visita l'East End, le quartier des dock, où les raids avaient été concentrés afin de détruire les quais. Pendant toute la durée du Blitz, CHURCHILL se déplaça partout dans les quartiers bombardés, pour soutenir le moral du peuple, ainsi devint -il le symbole de la Résistance anglaise à l'Allemagne nazie.

Cependant, plus les journées passaient, plus les bombardements se faisaient mortels et il avait été ordonné d'envoyer les enfants londoniens à la campagne, là où ils trouvaient un peu de répit et seraient en sécurité. Ils furent envoyés dans des familles d’accueil, souvent séparés de leur frères et sœurs. A la gare de King Cross, nombreux étaient les enfants à attendre le train sur le quai, accompagnés de leur mères qui s’apprêtaient à affronter une guerre seules, sans leurs maris ni leurs enfants. Chaque élève londonien rejoignait l'inconnu dans l'espoir de rentrer à Londres quelques semaines plus tard, sains et saufs, pour retrouver leur mères et leur pères, qui seraient, en l'espérant, rentrés lorsque la guerre prendrait fin.

Ce fut le cas des enfants PEVENSIE qui, selon leur mère, seraient bien plus en sécurité à la campagne qu'à Finchley Road, où ils risqueraient d'être bombardés chaque nuit. La famille composée de Peter, Susan, Edmund et Lucy embarqua alors à bord d'un train en direction de la maison d'un professeur de littérature qui avait accepté d’accueillir les enfants le temps qu'il faudrait, afin que les soldats alliés puissent gagner cette guerre.

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